Si le corps féminin m'obsède aujourd'hui,
si j'ai un plaisir indicible à " croquer " les croupes voluptueuses de mes plantureuses Vénus, mais aussi les torses athlétiques des hommes, c'est mon histoire. Peut-être le temps qui passe
n'est-il pas étranger à ce goût prononcé.
Mais bon ! en d'autres temps j'ai peint
les lutteurs, les chevaux, les animaux de tout poil, sculpté les centaures stupides, dessiné les batailles, les étreintes… en fin de compte, si le sujet est d'importance, seule compte la manière, seul compte ce petit miracle où une feuille
de papier se transforme en œuvre d'art.